La graine est l’entité biologique de reproduction des plantes.
“Les graines sont le premier maillon de la chaîne alimentaire.”
Les graines sont des êtres vivants en devenir. Elles contiennent dans leur quelques cellules la mémoire (au niveau génétique et épigénétique) des génération de plantes précédentes. Cette histoire est issue de la co-évolution entre la plante et les populations humaines ou animales qui les ont progressivement cueillies, ingérées, digérées, déféquées, observées, cultivées.
Les graines sont des êtres vivants en devenir
Les semences sont originellement les graines avec lesquelles un paysan va ensemencer un champ ou un jardin. C’est pourquoi le terme semences (qui peut inclure également les boutures, greffons, etc.) n’est utilisé que lorsqu’il s’agit de plantes cultivées, c’est-à-dire des graines de plantes domestiquées par l’homme ou des graines de plantes sauvages semées par l’homme.
Pour les plantes sauvages, on parle de graines (et rejets ou drageons). Par définition, les graines sauvages circulent librement par rapport à l’homme (et non par rapport aux autres lois de la nature, à l’ours…), tandis que les semences ne circulent pas indépendamment des choix individuels et/ou collectifs et des règles des humains qui les cultivent.
Elles ont certes une certaine autonomie « naturelle » (pollinisations croisées, vent…), mais si elles ne sont pas accompagnées de connaissances et de systèmes sociaux (agroécosystèmes) associés à leur culture, elles meurent ou redeviennent des graines sauvages.
Tout l’art du jardinier sera de sélectionner des plantes capable de donner une descendance associant des critères parfois contradictoire : qualités gustatives ou nutritionnelles, hypertrophie morphologique et capacité de reproduction autonome, acclimatation à des écosystèmes différent de celui d’origine et dépendance aux soins, résistances aux aggressions, capacité de survie en conditions difficiles, etc.
Anatomie d’une graine
“La graine est une plante vivante et déjà formée, en sommeil profond.”
La graine possède toutes les caractéristiques d’une plante déjà formée, au stade embryonnaire : racine, tige, feuilles, organes de réserve.
Les graines sont des plantes en devenir plongées dans un sommeil profond.
Voici deux panneaux pédagogiques co-produit avec l’association Biodiva, synthétisant les formations sur la multiplication et la conservation des semences :
“Des semences pour les générations futures“
“Comment reproduire ses semences ?”
ERRATA : dans la partie “les 4 étapes”, pensez à rahjouter la 5ème étape : semer régulièrement de veilles graines permet d’exprimer la capacité des plantes à produire des semences avec un long pouvoir germinatif !
Ces documenst sont disponibles en version téléchargeable pour tous ceux qui souhaitent l’imprimer et le diffuser.
Ce matériel graphique et distribué sous licence Creative Commons, et est libre de droit dans la limite des la licence CC BY-NC-SA 3.0 FR : ne pas modifier, citer les sources, de pas faire d’utilisations commerciales et repartager avec les mêmes conditions.
L’année 2019 a encore fait preuve d’excès climatiques surprenants, un hiver relativement chaud, un printemps froid suivi d’une période de mousson sub-tropicale, un été au delà de toutes chaleurs et de toute sécheresses connues, un automne pluvieux et vraiment très tiède, qui s’éternise… (un peu comme l’an dernier en somme).
Les sélections de graines potagères a encore été mises à rude épreuve : le manque d’eau et la canicule à partir de début juillet ont provoqué l’avortement de nombreuses variétés. La gamme de légumes hyper-résistants reste d’actualité même si les conditions climatiques ne permettent pas de récolter suffisamment de graines pour la vente.
Le printemps a toutefois permis de produire une belle récolte de pois et de fèves. Les plantes aromatiques et médicinales ont également donné quelques récoltes, avec le retour du Calendula orange, du Basilic Sacré, etc. Par ailleurs, la pérille bicolore fait sont entrée.
Au jardin, la souche de fenouil hyper-résistante de 2014 n’a toujours pas succombé aux gelées même si mener les graines jusqu’à maturité en octobre n’est pas chose aisée (quelques rares sachets sont disponibles). Les pois et les fèves ont une plus de chance dans la succession des période de pluie que l’an dernier.
La population de chicorées italiennes démontre également une très belle combinaison de résistance et de qualité nourricière. Enfin, parmi les valeur sûres, ne manquons pas de citer l’indétrônable Chervi, les épinards d’hiver, les concombres Blanc doux, etc.
Dimanche 02 février 2020 – Fête de la Truffe à la Canourgue (48)
Stand graines potagères.
14 mars 2020 – Atelier Formation “Cultiver et récolter ses graines potagères” à Gages (12)
Organisé par la médiathèque de Gages-Montrozier. 9h-12h. Gratuit. Merci d’être ponctuel.
Cet atelier abordera les aspect essentiels de la culture et la récolte de porte-graines au potager. Les notions seront illustrées par des projections vidéo (film et schémas).
4-5 avril 2020 – Fêtes des Plantes à Saint Étienne (42)
Stand Graines potagères et plantes vivaces.
Ven. 1er Mai 2020 – Marché aux fleur à Esclanède (48)
L’année 2018 a encore fait preuve d’excès climatiques surprenants, un hiver relativement chaud, un printemps froid suivi d’une période de mousson sub-tropicale, un été au delà de toutes chaleurs et de toute sécheresses connues, un automne pluvieux et vraiment très tiède, qui s’éternise…
De nouvelles plantes vivaces
Cela n’a pas empêché de tester nouvelles plantes vivaces ont été testées en pépinière, vous pourrez les découvrir lors des foires de printemps ou prochainement sur le site internet.
Des graines potagères toujours plus pertinentes
Les sélections de graines potagères ont été mises à rude épreuve. Cela permet d’affiner encore plus la gamme de légumes hyper-résistants. Les Laitues ont très bien survécu tant aux gelées tardives qu’aux rudes journées d’été, en particulier la Romaine Géante Blonde, diverse souches de 2016 et la Batavia Mouchetée Russe. Les betteraves et les blettes (espèce d’origine littorale) démontre leur capacité de résistance à la sécheresse, tout comme les choux kale et les poireaux ou les épinards gaufrés d’hiver. Au jardin, la souche de fenouil hyper-résistante de 2014 n’a toujours pas succombé aux gelées même si mener les graines jusqu’à maturité en octobre n’est pas chose aisée (quelques rares sachets sont disponibles). Les pois et les fèves ont une plus de chance dans la succession des période de pluie que l’an dernier. La population de chicorées italiennes démontre également une très belle combinaison de résistance et de qualité nourricière. Enfin, parmi les valeur sûres, ne manquons pas de citer indétrônable Chervi, les épinards d’hiver, les concombres Blanc doux, etc.
A la salle des fêtes de Banassac, à 14h30 – Inscriptions bienvenues – Jacky Brard : 07 82 25 43 30.
Atelier pédagogique et vente de graines
Vendredi 16 Mars à 14h30 : Atelier pédagogique “Cultiver et récolter ses graines potagères” à la BIOCOOP de Mende (48)
Et aussi : troc de graines, conférence “les semences en questions” avec Magali Outtier de la MAISON DES SEMENCES PAYSANNES DU GARD, projection du film “Les semences du futur” (à 20h30).
Samedi 17 mars : Journée spéciale graines potagères au magasin de producteurs Pays’en Direct à Rodez (12)
La journée du samedi 17 mars sera placée sous le signe des semis de printemps au magasin de producteurs Pays’en Direct de Rodez.
J’y présenterai deux ateliers-conférences ouverts à tous sur le thème “cultiver et conserver ses graines potagères” (à 10h30 et à 14h30) et répondrai à toutes vos questions sur le sujet, en particulier les notions d’acclimatation des plantes au conditions locales, de sélection des porte-graines et les différentes méthodes de récolte des semences.
Le magasin de producteur Pays’en Direct, ouvert depuis décembre 2016 à Bel-Air, est un espace de vente directe collectif regroupant un cinquantaine de producteurs locaux en circuit court, avec une forte démarche de qualité et de transparence sur l’origine et les modes de production des produits. On y trouve toutes les spécialités locales : pain, légumes, fromages et viandes mais aussi de nombreux produits plus élaborés : sorbets, escargots, tisanes, bière ou cosmétiques bio. Chaque producteur y tient alternativement le rôle de vendeur quelques jours par mois, ce qui permet d’établir une relation de confiance en répondant au plus près aux demandes des clients.
Contact et renseignement :
PAYS’EN DIRECT
408 av. de Decazeville – ZA Bel-Air – 12000 Rodez
tel : 0565671865
ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h
Il est désormais possible de commander des graines et des plantes vivaces (d’octobre à avril) via la boutique en ligne. Plusieurs moyens de paiement sont disponibles : chèque, carte bancaire, paypal.
Je remercie chaleureusement les premiers clients qui m’ont fait part de leurs commandes depuis la création de la boutique au début de l’année (cf. ci-dessous). Je souhaite que vos graines vous ai donné satisfaction malgré les conditions particulièrement sèches et parfois difficiles de cet été. Ici sur les Causses aveyronnais, les pluies ont été particulièrement rares et les différents jardins peu arrosés que je peux observer (le mien et celui de quelques amis) me confortent dans l’urgence d’acclimater des plantes nourricières aux conditions extrêmes (pénuries d’eau, décalages saisonniers), ainsi que dans les qualités de résistance des plantes que j’ai cultivé.
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De nouvelles récoltes de graines
Extrait de la récolte de tomate 2017, avec un été très sec, peu d’arrosage, un paillage léger de copeaux de bois sur un sol bien nourri aux feuilles d’automne, à l’ortie et à la cendre.
Avec l’automne, de nouvelles espèces et variétés sont venues s’ajouter à la sélection : Betteraves rouges, Navets Boule d’Or, Épinard d’hiver, Chicorée, Courgettes Zuboda (les vraies, enfin !), un Concombre vert très résistant au sec, etc. ainsi que de nouvelles tomates.
Les foires de printemps ont été relativement agréables malgré un temps assez variable. Les foires d’automne ont été un grand succès, et démontrent que le grand public est désormais de plus en plus averti des questions d’alimentation locale de qualité et de résilience environnementale.
Lors de la Foire d’automne à Millau, qui fut un beau succès.
Retrouvez toutes les dates passées et à venir sur la page : Foires & Marchés.
Parmi les nombreuses façons de se faire du bien avec les plantes aromatiques (tisanes, assaisonnement, etc.), il en est une que je préfère pour sa facilité et le mélange de convivialité et de gourmandise qu’elle permet : les petits biscuits aux plantes.
L’avantage des biscuit par rapport aux gâteaux est leur capacité de conservation et leur facilité d’ingestion. Attention toutefois, à forte chaleur, une partie des bienfaits des plantes peut disparaître.
Préparation
Ingrédients – Recette de base
Quantités pour une plaque de four :
500g de farine (semi-complète du paysan d’à côté de préférence, petit-épautre, maïs, châtaigne, etc.)
250g de sucre blond ou 200g de rapadura ou 150g de miel (ou un mélange des trois, voir règle de proportions plus bas)
Une farine T80 à T110 aura plus de goût et de texture qu’une farine T50 qui aura tendance à durcir.
Plus le sucre est purifié, moins il aura tendance à attirer l’humidité et les biscuits resterons croquants plus longtemps. La rapadura donne de la souplesse car elle est riche en minéraux, et se réhydrate facilement.
Je gère l’équivalence des pouvoirs sucrants comme ceci : 100g de sucre blond = 70g de rapadura = 45g de miel. Un exemple pour la recette : pour obtenir l’équivalent de 250g de sucre blond, je peux mélanger 100g de sucre blond, 125g de rapadura et 45g de miel (soit 100+150+100=250).
Les huiles peuvent avoir plus ou moins tendance à rancir, la coco et l’olive se conserve longtemps, le beurre et le tournesol virent rapidement.
Ingrédients – Compléments optionnels
des herbes aromatiques finement hachées (fraîches) ou broyées (sèches) : agastache, ortie, calament, thym, estragon, basilic, hysope, anis, fenouil, etc.
des graines de sésame, tournesol, courge, etc. mixées au moulin à café
des fruits secs : amande, noisette, raisin…
des épices moulues : coriandre, cannelle, gingembre, poivre, zanthoxyllum, etc.
Mélanger l’ensemble des éléments sec dans un cul de poule
Émulsionner l’eau et le gras dans un récipient séparé
Verser les liquides sur les poudre (penser à former un cratère)
Brouiller le tout rapidement et laisser les poudres s’imbiber pendant 3-5mn
Pétrir très rapidement aux doigts pendant 20-30 secondes : la pâte ne dois pas devenir trop lisse et conserver un aspect granuleux, il faut toutefois que toute la part sèche est été humectée
A ce stade, si les proportions sont bonnes, la pâte devrait être homogène, non-collante, et vos doigts comme le cul-de-poule devraient être relativement propres. Si ce n’est pas le cas, il faut revoir vos proportions en fonction de vos ingrédients. Si il reste des poudres, rajouter de l’eau. Si la pâte est collante, rajouter de la farine.
Former un pâton en rassemblant grossièrement la pâte entre vos mains, poser un feuille de papier sulfurisé sur la plaque et y déposer la boule, poser la deuxième feuille sur le pain de pâte
Étendre la pâte au rouleau à pâtisserie, par dessus la deuxième feuille, pour former une couche d’épaisseur homogène, de 6mm d’ép. pour une cuisson croquante à 20mm pour un biscuit fondant.
Pré-découper des carrés dans la pâte à l’aide de la corne ou d’une roulette à biscuits
(option) Il est possible de huiler ou sucrer la surface des biscuits pour un meilleur doré, ou leur rajouter un nappage fin, saupoudrer quelque suppléments (éviter les fruits sec en surface qui risquent de carboniser)
Enfourner 18mn dans le four à 185°C.
A la sortie du four, séparer les morceaux de biscuit avant refroidissement avec délicatesse car il sont encore souples, ils durciront par la suite.
Laisser refroidir à l’air libre sur la plaque pour favoriser le croustillant.
Période de semis des tomates, piments et aubergines
Les tomates demande une température de 21°C pour germer rapidement, 24°C pour les piments et 27°C pour aubergines. Toutefois, ces plantes peuvent germer à moindre température.
Il faut environ 3 semaines à 15-20 °C pour qu’un pied de tomate, qui est une liane, puisse atteindre le stade 4 feuilles nécessaire à sa première transplantation. Il faudra encore 3 semaines pour que la première fleur apparaisse, date à partir de laquelle on compte environ 50 à 100 jours jusqu’à la maturité du premier fruit.
Les piments et les aubergines, qui sont des arbustes, requièrent bien plus de temps pour fleurir, il faut compter au moins 6 mois. C’est pour cette raison qu’on les sème le plus tôt possible et que leur culture est difficile en climat à étés courts.
Deux solutions pratiques
Pour les semis en serre
Les maraîchers et les jardiniers de climats doux sèment les solanacées dès la première lune montante de janvier. Cela leur permet d’obtenir des plantes prêtes à repiquer en serre dès fin avril.
Pour une culture en extérieur, les jardiniers consciencieux ne plantent généralement pas leurs plantes gélives avant le passage des “Saints de Glace“, c’est à dire autour de mi-mai. Les dernières gelées du 22-23 mai peuvent parfois détruire les efforts des jardiniers les plus optimistes, et il est plus raisonnable de conserver une partie des plants pour repiquer après le 25 mai.
Nous nous situons dans une région froide, et les hivers peuvent traîner en longueur. Ces dernières années, le redoux de début mars offre assez de chaleur aux graines pour germer, mais les jours froids et pluvieux de fin avril peuvent stopper la croissance des jeunes plantes au stade cotylédons/1 feuilles pendant une à deux semaines, et provoquer une quantité importante de fontes de semis. Les plants développés à 3 feuilles semble plus résistants et plus aptes à s’endurcir durant ce genre d’événements.
Pour les semis en intérieur
Il est préférable de semer début avril. Cela peut paraître relativement tard comparé aux plants commerciaux. Un plant jeune reprend mieux à la transplantation qu’un plant âgé. Les plants en mottes ou en godets élevés à l’intérieur atteignent rapidement les limites de leur substrat et s’épuisent faute de repiquage ou de rempotage. Une période d’élevage 6 à 8 semaines est bien suffisant pour ce genre de plantes.
Choix des variétés
Les contraintes agronomiques et climatologiques des régions montagneuses fraîches réduisent considérablement la période de végétation et ne laissent que deux options :
Sélectionner des lignées précoces et résistantes au froid
Certaines de ces lignées sont bien connues : les aubergines ‘de Barbentane’ ou ‘Diamond‘ par exemple, des lignées russes ou canadiennes comme les tomates ‘Sacha Altaï‘ ou ‘Ararat‘.
Acclimater progressivement ces lignées à nos conditions, en reproduisant chaque année nos propres semences
En effet, les plantes enregistrent chaque année les informations climatiques et les transmettent à la génération suivante. Couplé au travail de sélection, cette aptitude favorise l’adaptation des lignées aux conditions locales particulières.
Les travail de sélection réalisé à la Pépinière des Carlines œuvre dans ces deux sens pour vous proposer une sélection de semences adaptées à l’altitude. Vous pouvez les découvrir dans la Boutique.
avec Nature & Patrimoine – Stand plantes et aromatiques, petites fruits et graines
Dimanche 15 octobre 2017 : Jardi-Folies au Cayrols (12)
Stand plantes et aromatiques, petites fruits et graines
21-22 octobre 2017 – Arbre’Expo à Baraqueville (12)
Stand plantes et aromatiques, petites fruits et graines
28-29 Octobre 2017 – Foire Paysanne d’automne à Millau (12)
Le thème de cette année est : «Au Coeur de l’Arbre»
Rendez-vous Samedi 28 octobre de 14h à 23h et dimanche 29 octobre 2017 de 10h à 19h à la Salle des Fêtes et parc de la Victoire de Millau.
Avec les Fermiers de l’Aveyron – La Foire d’Automne de Millau a pour objet de faire connaître les produits élaborés par les agriculteurs fermiers de l’Aveyron. La qualité des produits, les relations de confiance qui s’instaurent entre producteurs et consommateurs sont des facteurs essentiels de cette manifestation.
Cette année, les amis du Dôme Nature proposeront des animation de découverte des paysages naturels pour petits et grands.
29 avril : Fête des Fruits et des Jardins avec Nature & Patrimoine, à Nant (12) – plants potagers et aromatiques, graines ;
1er mai : Marché aux fleurs et Vide grenier au Bruel d’Esclanède (48) – plants potagers et aromatiques, graines ;
12 mai : Stand animation au magasin de producteurs Au Marché paysan à Millau (12) – plants potagers et aromatiques ;
13 mai : Foire Plant Pot Plumes à Banassac (48) – plants potagers et aromatiques, graines ;
14 mai : Foire bio d’Ytrac (15) – plants potagers et aromatiques, graines ;
25 mai : Stand plantes au magasin de producteurs La Grange aux saveurs à St Chély d’Apcher (48) – plants potagers et aromatiques – plants potagers et aromatiques, graines;
La période des fêtes de fin d’année peut parfois être lourde à digérer. Voici une recette de salade légère vous permettant de nettoyer le corps entre deux festins.
Ingrédients
Légumes :
– radis d’hiver ‘Violet de Gournay’ (ou radis noir, ou radis ‘Rose de chine’, etc.)
– panais
– céleris rave
– mâche
– betterave potagère, rouge de préférence (crue ou cuite)
– carotte, jaune ou violette de préférence
– quelques feuilles de chicorée (optionnel)
Mâche rustique. Tout l’art du tri consiste à conserver la plante la plus entière possible, de matière à justifier son nom, car la courte tige de la plante lui confère une texture plus craquante et juteuse.
Panais, céleri-rave et radis violet de Gournay. L’épluche légume cranté est vraisemblablement le meilleur outil pour peler les légumes racines, ainsi que les cucurbitacées.
Sauce et aromates :
– 2 citrons (pour le jus à la fois pour son rôle bénéfique et sa fonction anti-oxydante dans la préparation)
– 1 orange coupée en dés
– 3 cuillères à soupe d’huile de colza ou de cameline
– 1 cuillère à café de wasabi en poudre (ou de la pâte de raifort, ou de la moutarde à l’ancienne)
– 5 feuilles de shizo séchées, réduites en poudre
– 5 feuilles d’agastache séchées
– 2 brins de thym citron
– 10 feuilles de basilic séchées, réduites en poudre
– 20 grains de coriandre réduits en poudre
– du gingembre, du curcuma
– des feuilles de persil ou de coriandre fraîche
– du go-masio
Matériel :
– un grand saladier
– une râpe à légume
– un presse-agrume (optionnel)
Préparation
Rapper les légumes racines crus après les avoir pelés bien brossés, puis mélanger le tout dans un grand saladier avec le jus d’un citron, l’orange coupée en dés, le gingembre émincé, les feuilles d’agastache et de shizo. L’acidité de jus de citron révèle les couleurs des racines.
Couper les betteraves cuites en quartier, ou seulement deux dans le sens de la hauteur pour celles de petites taille et réserver. (>> le sens de découpe permet de mettre la forme du légume en valeur)
Trier les mâches, lavez et égouttés et réserver.
Préparer une sauce avec l’huile, le jus du deuxième citron (ou du vinaigre de cidre), le curcuma, le basilic, le thym citron, le wasabi, le coriandre en poudre.
Dresser le tout à l’assiette, ou servir séparément à volonté. Saupoudrer de gomashio.
Cette recette au nom quelque peu jamaïcain est pourtant principalement composée à base de légumes racines d’hiver bien européens (en fait, la grande diversité des légumes européens a été sélectionnée à partir de plantes bisannuelles qui pouvaient se trouver dans les prairies et les champs labourées laissés en jachère).
Les adeptes d’exotisme pourront toutefois y ajouter de la patate douce, des ocas du Pérou, du yacon (poire de terre), du taro et autres racines sub-tropicales comme le gingembre, de curcuma ou le galanga.
Le principe consiste à pouvoir goûter des bouchées larges bouchées de racines au saveurs différentes, moelleuses et fondantes en surface mais encore légèrement craquantes à cœur.
Par contraste (imaginez un morceau de carotte suivi d’un de navet puis d’un de céleri rave), les saveurs des légumes s’amplifieront dans la bouche à l’inverse d’un plat monospécifique qui devient rapidement fade et écœurant.
Ingrédients
Des racines d’espèces et variétés bien différentes et colorées :
carottes (oranges, rouges, jaunes, blanches – éviter les violettes qui déteignent sur les autre légumes, et rendent le plat moins appétissant, il vaut mieux les garder pour les râper) ;
betteraves (même remarque) ;
panais ;
céleri rave ;
radis (noir, blanc, violet, rouge de chine, etc.) ;
navets (boule d’or absolument, noir, violet long, blanc à collet vert, blanc à collet mauve, etc.) ;
rutabaga ;
salsifis & scorsonères ;
topinambours ;
quelques pommes de terres (là aussi le choix est vaste, éviter les violettes).
Quelques épices :
une pincée coriandre et cumin fraîchement moulus (juste pour parfumer sans prendre le dessus), du poivre éventuellement en plus ;
un peu de miel de châtaignier ;
des graines de sésame ou des noix (pistaches, cajous) émondées.
Préparation
Découper les racines en sections ou en quartiers de la taille d’une bouchée (environ 1,5 à 2 cm de côté). Faire sauter le tout au wok à feu vif, en remuant souvent, pendant 3-5mn, jusqu’à ce que la surface des légumes soit croustillante et légèrement dorée, sans perdre sa couleur d’origine.
A propos du découpages
Il est préférable de couper les légumes en préservant leurs formes d’origine et dans le sens de la pousse : les carottes et racines coniques en longues sections entières (sans les trancher dans la longueur), les navets et autres racines sphériques en quartiers de haut en bas (comme une orange). Il faut absolument éviter la technique dit “campagnarde” qui consiste à débiter des cubes identiques pour tous les légumes. Seul le (gros) céleri rave sera éventuellement traité de la sorte.
Saupoudrer les épices, déglacer avec un peu d’eau (selon la quantité) et recouvrir de suite avec un grand couvercle pour laisser le tout cuire à l’étouffée pendant 7 minutes, penser à baisser le feu.
A la fin de la cuisson, ajouter le miel et remuer quelques instant pour le répartir et le mélanger avec le fond de sauce.
Servir chaud, napper de sauce et saupoudrer de sésame.
En complément des petits biscuits aux plantes, voici ma recette de base pour obtenir un gâteau moelleux adaptable à toutes sortes d’ingrédients disponibles au cours des saisons.
Ingrédients
Pour l’appareil de base :
250g de farine (Petit épeautre complète ou T110 de froment)
150g de sucre Rapadura
130g de gras (huile de tournesol, de coco, de noix, de noisette…)
3 œufs
bicarbonate ou levure chimique
Pour les variations :
des épices
des herbes sèches ou fraîches
des fruits sec ou frais
des jus de fruits
des fleurs
J’utilise la même base avec du miel et des épices pour réaliser un pain d’épices qui prend toute sa saveur après quelques jours de maturation.
Préparation
Exemple : cake à la mûre et à la violette
Quantités de base doublées pour 3 cakes.
Mélanger les ingrédients secs ensemble, ajouter l’huile et les œufs. Malaxer. Ajouter progressivement un peu d’eau pour fluidifier la pâte jusqu’à obtention d’une texture agréable.
Ajouter 50g de confiture de mûre (ou de fruits congelés) et 200g de fleurs de violettes macérées au citron.
Huiler les moules, verser la pâte. Enfourner à 185°C pendant 20mn env.
SI vous n’avez encore jamais eu la chance de goûter à une salade de plantes sauvages, la saison de la soudure (mars-avril, ou le carême, correspond à la période où il est difficile de trouver quelque chose à récolter au jardin) est également la saison du grand nettoyage de printemps, et cela vaut également pour le corps.
Les plantes sauvages, contiennent des amertumes bénéfiques pour la santé, qui permettent de nettoyer le corps des toxines accumulées pendant l’hiver.
On dit généralement que les premières plantes sauvages sont goûtues et appétentes, puis que leur amertume augmente avec la saison. Il s’agit aussi du fait que le corps aime ce qui lui fait du bien, puis le goût devient écœurant lorsque le corps n’en a plus besoin. Il faut donc passer au delà de ses a priori et dépendances (sucre, café, etc.) et apprendre à écouter ses besoins en profondeur.
Pour bien commencer
Afin de préserver sa santé et les ressources naturelles, il convient de respecter quelques règles :
Toujours prélever des feuilles saines et jeunes, en cueillant les feuilles individuellement sans couper ou arracher la plante entière.
Ne jamais cueillir plus d’un tiers des plantes à un endroit donné.
Éviter de cueillir à proximité des écoulement des routes et des prés pâturés depuis moins de 6 semaines.
Lavez les feuilles en les bassinant deux fois rapidement, sans les laisser tremper trop longtemps. Enlever les insectes (fourmis, etc.), qui peuvent contenir des parasites (douve du fois, toxoplasmose…) et écarter les feuilles piquées ou abîmées.
Toujours mélanger plusieurs espèces de plantes ensemble : le goût est meilleurs, et les bienfaits des plantes sont associés en petites doses.
Pour les même raisons, rien n’interdit de mélanger des plantes sauvages avec des plantes cultivées (laitue, mâche, chicorée, épinards, etc.), et c’est d’ailleurs recommandé.
Les plantes sauvages comestibles les plus courantes
Voici une liste des espèces les plus courantes dans nos régions pour commencer :
Agrémenter les salades avec des plantes aromatiques du jardin
De nombreuses plantes aromatiques peuvent venir compléter et renforcer les salades sauvages. Les jeunes pousses de menthe et de mélisse sont également plus tendre au printemps, et la force de leur goût sera diminuée en mélange.
En 2016, vous pourrez me retrouver sur les foires et marchés suivants (à confirmer et compléter en cours de saison) :
9 janvier : Journée de la biodiversité, organisée par l’association Biodiva, de 14h à 17h à Sébazac (12) ;
6 février : Journée Graines au restaurant Caravan Kitchen. de 11h à 17h, possibilité de repas/apéro sur place – Conférence à 14h sur le thème du jardin comestible ;
7 février : Fête de la Truffe à La Canourgue (salle des fêtes) ;
13 février : Formation et troc de graines avec l’association Biodiva à Sébazac (12) ;
12 mars : Formation et troc de graines avec l’association Biodiva à Sébazac (12) ;
30 avril : Troc de plantes rue de la Capelle à Millau, de 9h à 17h ;
1er mai : Foire aux plantes et vide-grenier au Bruel d’Esclanède (48) ;
6 février : Journée Graines au restaurant Caravan Kitchen. de 11h à 17h, possibilité de repas/apéro sur place – Conférence à 14h sur le thème du jardin comestible.
En 2016, vous pourrez retrouver le stand de la Pépinière des Carlines sur les foires et marchés, ou animations, suivants :
9 janvier : Journée de la biodiversité, organisée par l’association Biodiva, de 14h à 17h à Sébazac (12) ;
6 février : Journée Graines au restaurant Caravan Kitchen. de 11h à 17h, possibilité de repas/apéro sur place – Conférence à 14h sur le thème du jardin comestible ;
7 février : Fête de la Truffe à La Canourgue – salle des fêtes (48) ;
Je vous prie de recevoir mes meilleurs vœux, je souhaite à chacun de vous une heureuse et fertile année 2016 !
J’en profite pour vous annoncer que je serai présent aux rencontres de la biodiversité de l’association Biodiva le 9 janvier à Sébazac, à côté de Rodez. Au programme : graines, greffons et connaissances partagées. Au programme : graines potagères, greffons d’arbres fruitiers et connaissances partagées.
Cette recette de choucroute simple et légère mets la diversité des formes et couleurs de pomme de terre à l’honneur. Quelques épices subtilement choisies donneront suffisamment de goût au plat pour ce passer de viande. Il est toutefois possible d’agrément d’une tranche de jambon cru ou d’une lanière de magret de canard fumé, ou bien, pour une version protéinée mais végétarienne, de tofu sauté dans les épices chaudes.
Fabrication de la choucroute
La fabrication requiert la même procédure que pour les radis lacto-fermentés, à la différence qu’il est préférable de râper les chou-raves après les avoir pelés.
Laisser fermenter au moins 5 semaines sans ouvrir le bocal. Une maturation de plus de huit mois apporte une douceur et une profondeur d’arômes supplémentaires.
Pour 4 personnes
– 1 litre de choucroute de chou-rave
– 600g de pommes de terres colorées, en mélange
– huile de tournesol ou de pépin de raisin
– des graines de coriandre, de cumin et de carvi
– 2 cuillère à café de moutarde à l’ancienne
– du gingembre émincé
– de l’ail émincé
– des feuilles d’hysope, de thym citron et de menthe ‘lavande’ (fraîches ou séchées selon la saison)
Préparations
Prélever une portion de choucroute avec un ustensile propre pour ne pas contaminer le pot. S’assurer de bien laisser le niveau de saumure au dessus du contenu avant de refermer.
Verser un fond d’huile de tournesol dans une poêle et y faire chauffer les épices à feux doux, en évitant de les carboniser.
Faire revenir la choucroute, éventuellement en la faisant saisir un peu (toujours sans la brûler). Un peu avant la fin de la cuisson, rajouter la moutarde et mélanger, humidifier au besoin pour délayer.
D’un autre côté, faire rissoler les pommes de terre dans un peu d’huile, assaisonner d’ail, de gingembre et d’herbes.
Les semences paysannes sont les semences de variétés paysannes
Au sens strict du terme, une variété paysanne est une variété-population à pollinisation libre, dont la semence n’est généralement pas disponible dans le commerce, qui n’est généralement pas inscrite au catalogue officiel et dont la sélection conservatrice et la multiplication sont assurées par l’agriculteur ou le jardinier pour son propre usage et celui de ses voisins et amis, généralement hors des circuits officiels de sélection.
Les semences paysannes peuvent provenir d’une variété traditionnelle ou d’un mélange ou d’un croisement entre des variétés-population traditionnelles, héritées et transmises de génération en génération, éventuellement hors du cadre réglementaire. Elles peuvent également provenir d’une ancienne variété de pays, collectée par un laboratoire de recherche, inventoriée comme ressource phytogénétique et multiplié en station expérimentale, puis récupérée par un paysan. Elles peuvent enfin provenir d’une variété sélectionnée récemment, parfois exploitée commercialement puis abandonnée, récupérée et acclimatée à des conditions particulières, ou recombinée en population mixte avec d’autres variétés par des cultivateurs lui trouvant des qualités indéniables.
Modes de sélection des variétés paysannes
La sélection des variétés paysannes s’effectue in situ (en opposition à ex-situ = dans un centre agronomique, ou in-vitro = en laboratoire), ou par définition : “au champ”. Les plantes évoluent dans leur milieu, au contact d’un sol vivant, des éléments climatiques et des organismes (insectes, champignons, bactéries, humains, etc.) qui les entourent. Elles s’habituent ainsi à la fois aux risques et aux contraintes du milieu (résilience), mais aussi aux interdépendances et à la coopération (biodiversité).
Dans tous les cas, les méthodes de sélection des semences paysannes mises en œuvre par les paysans et les jardiniers qui les cultivent sont des méthodes respectueuses du vivant, basées sur l’observation des plantes et sur des pratiques traditionnelles (essentiellement la sélection massale, et, moins souvent, la sélection sur la descendance). Il n’y a donc pas de “création variétale” artificielle pré-conçue.
La sélection des porte-graines (les plants sur lesquels les graines vont être récoltés) de semences paysannes peut prendre en compte de nombreux critères “subjectifs” selon l’appréciation du cultivateur : valeur alimentaire (pigments organiques et vitamines, teneur en sucre, toxicité, conservation…), saveur, aspect général, comportement, réaction aux méthodes de culture et au climat, etc.
Qu’est ce qu’une variété paysanne à pollinisation ouverte ?
La pollinisation ouverte est un choix de culture des graines qui laisse aux plantes le “choix de la nature” quand à leur reproduction sexuelle (le pollen est transporté par le vent, les insectes, etc.). Il ne s’agit d’aucune manière de pollinisation contrôlée, tant par des méthodes manuelles (pollen sélectionné sur une fleur particulière) ou par des techniques en laboratoire (OGM, fécondation in-vitro, etc.).
Une variété paysanne à pollinisation ouverte est donc d’une variété-population aux caractéristiques bien définies (sélection des portes graines) dont les individus présentent cependant une certaine variabilité (“hasards” de la reproduction sexuée). Ceux-ci se croisent entre eux librement, ce qui permet à cette variété de pouvoir évoluer et de s’adapter si elle est multipliée dans de nouvelles conditions agro-climatiques.
Variété paysanne et transmission culturelle
Transmettre une variété paysanne, ce n’est pas seulement transmettre de la semence (une génétique) mais aussi transmettre une forme de culture humaine, c’est-à-dire des savoirs et des savoir-faire associés à cette variété : connaissances de la plante et de ses préférences, compétences techniques, habitudes horticoles, rituels sociaux, valeur symbolique, recettes, etc.
Les informations concernant aussi bien son origine que son histoire, les méthodes de culture et de sélection recommandées, ses possibilités culinaires font entièrement partie du lien de co-évolution établi entre la plante et les personnes qui la cultivent. Par exemple, il existait dans certaines région des variétés de blés qui n’étaient cultivés que pour une seule recette de pâtisserie, réalisée lors d’une seule fête dans l’année.
Transmettre la semence sans transmettre la dimension humaine, sociale ou écologique qui l’a créée, c’est prendre le risque de perdre “l’intention qui précède le geste”, et à terme de perdre la variété dans sa forme première. Au mieux, elle aura évolué vers autre chose, au pire sa lignée aura définitivement disparue.
Il importe donc que chaque jardinier ou cultivateur qui reçoit une variété paysanne (que ce soit au travers d’un échange ou d’un achat auprès d’un producteur de graines indépendant ou d’un artisan semencier), puisse obtenir, conserver et retransmettre non seulement les graines de la génération future mais un maximum d’informations concernant la variété, son histoire et ses usages.
Variétés paysannes et réglementation
Une variété paysanne n’est pas nécessairement une variété ancienne ; elle peut avoir été créée récemment (par exemple en créant puis en laissant s’adapter une population dynamique à partir de variétés anciennes). Se pose alors la question légale de sa reconnaissance.
Les variétés paysannes sont par définition moins homogènes et moins stables que les variétés inscrites au catalogue officiel, car elles sont par nature évolutives, adaptatives et dynamiques. Elles peuvent difficilement être inscrites au catalogue officiel, qui requiert au contraire des variétés “distinctives, homogènes et stables” (critères DHS).
Une variété paysanne peut-elle être brevetée ?
Une variété paysanne n’est pas brevetée, ni protégée par un certificat d’obtention végétale et peut donc être multipliée et diffusée librement par quiconque, sauf si un jour un semencier dépose un brevet sur un de ses gènes, car il n’existe aujourd’hui aucune reconnaissance du “bien commun” dans le cadre des semences : ce qui n’appartient à personne n’appartient pas légalement à tous, et est donc appropriable !
Pour le moment, il n’existe pas de réglementation adaptée à ces variétés. La commercialisation de leurs semences en vue d’une production commerciale du légume, bien que légitime, est illégale. Par contre, leur utilisation dans le cadre d’une production commerciale (par un maraîcher) et la commercialisation des légumes qui en sont issus sont tout à fait légales.
Voici un ensemble de document vous permettant d’approfondir votre connaissance générale sur la question globale de la préservation des semences et de la biodiversité cultivée, en complément de l’article publié sur ce site : Que sont les variétés et les semences paysannes ?
Ruth Stégassy retrace dans son émission Terre à Terre (France Culture) les principaux événements des Rencontres Internationales “Sème ta résistance ! les semences paysannes nourrissent les peuples” organisées au village Emmaüs de Lescar-Pau lors de la quinzaine des semences paysannes en automne 2015.
Après le délais de conservation sur le site de France Culture, vous pourrez retrouver toutes les émissions Terre à Terre sur le site non-officiel de l’émission.
Suite aux différents ateliers théoriques et pratique organisés au tout au long de cette année, cette page rassemble plusieurs sources de références méthodologiques concernant la culture des porte-graines, la récolte et le tri des graines.
Bibliographie
Christian Boué – Produire ses graines bio (Ed. Terre vivante) : un très bon livre pour débuter, écrit par un des membres du Biau Germe.
La page “apprendre” sur le site Graines de Troc, association et réseau d’échange de graines.
La page “ressources” sur le site Bio Aquitaine : faire une recherche avec le mot-clef “semences”.
La page “pourquoi pas vous ?” sur le site La Graine Indocile, association d’éducation populaire potagère et permacole de Provence.
Video
La coopérative Longo Maï a contribué à la production d’une série de films pédagogiques appelée “Semences buissonnières“, illustrant pas à pas les gestes techniques.
9 mai : marché aux plants au magasin des paysans de Nuces (12) ;
10 mai : Foire bio d’Ystrac, l’après-midi (15), l’après midi j’animerai un atelier sur le thème “Produire ses graines potagères – Pourquoi ? Comment ?” à partir de 14h, en collaboration avec les membres du collectif Semences Paysannes du Cantal ;
16 mai : troc de graines et plants avec l’association Biodiva à Espalion ;
Un ami jardinier du cantal, très porté sur la question des graines, m’a transmis récemment un exemplaire quelque peu élimé du catalogue 1911 des établissements Denaiffe & fils, une grande maison semencière des Ardennes. Je vous en livre ci-joint une reproduction partielle >> catalogue 1911 des établissements Denaiffe & fils (pdf).
On peut y lire avec un grand intérêt les prémices de la sélection généalogique sur les blés, mais également, à ma grande surprise, de forts judicieux conseils sur le semi de prairies ou de forêts, et puis viennent toutes les variétés (à leur sens premier) de légumes.
Même si nous savions déjà que le nombre de “variétés anciennes ” était grandement supérieur aux variétés actuelles, il est assez vertigineux de constater de visu que les jardiniers d’il y a 100 ans cultivaient déjà ces mêmes variétés que nous essayons parfois difficilement de préserver et de faire connaître.
Au grand dam des jardiniers qui ne jurent que par les dernières variétés modernes devenues standards, et considérées à ce titre comme “traditionnelles” (ex: la courgette verte et longue, la carotte orange, etc.), il est aisé de s’apercevoir que la réalité de ces variétés anciennes, issues d’une longue traditions, étaient bien plus complexes.
Mais le plus remarquable, c’est la qualité des descriptions de chaque légume, à partir de seulement quelques adjectifs, et surtout la qualité des gravures. Cela dénote un sens de l’observation et une connaissance des plantes qui semble aujourd’hui presque oubliée.
L’hiver dernier, nous avons lancé avec plusieurs collègues l’idée d’un dossier sur le thème des semences paysannes pour la revue Nature & Progrès.
L’objectif de ce dossier était de repréciser, de manière simple, les enjeux autour des semences, suite aux différents reportages et parutions médiatiques, parfois incomplètes ou incompréhensibles sur le sujet.
Depuis la parution de ce numéro n°101, de nombreux autres articles ont été publiés dans la presse en ligne ; les plus utiles ou novateurs seront listés ci-dessous.
Contenu du dossier
Vous pouvez télécharger ci-dessous l’ensemble des articles du dossier au format pdf.
9 mai : marché aux plants au magasin des paysans de Nuces (12) ;
10 mai : Foire bio d’Ytrac, l’après-midi (15), l’après midi j’animerai un atelier sur le thème “Produire ses graines potagères – Pourquoi ? Comment ?” à partir de 14h, en collaboration avec les membres du collectif Semences Paysannes du Cantal ;
16 mai : troc de graines et plants avec l’association Biodiva à Espalion ;
Je vous souhaite à toutes et à tous une année 2015 pleine de découvertes et de curiosité pour le monde qui nous entoure.
Voici quelques informations sur la pépinière et les animations à venir.
Catalogue 2015
Dans l’attente de vous retrouver sur les marchés dès le début du mois de mars, je vous invite à consulter dès à présent notre premier catalogue de graines.
Vous y trouverez la description de l’essentiel des plantes vivaces et annuelles que je cultive (il me reste encore à décrire un certain nombre de vivaces, dont les menthes).
Plants potagers Printemps 2015
Afin que je puisse mieux vous servir lors des prochains marché et foires aux plantes, vous pouvez dès à présent réserver vos plants potagers, vivaces. Merci de me contacter par mail ou par téléphone.
Pour tout renseignements, n’hésitez pas à me contacter.
Vous pouvez également suivre notre page Facebook.
Rien ne semble plus commun comme légume que la simple “salade”. Pourtant, quel chemin parcouru et quelle diversité explorée dans les jardins depuis la laitue sauvage.
Les grands types de laitues cultivées
Au XIXe siècle, cinq variétés botaniques ont été définies (d’après “Histoires de légumes : des origines à l’orée du XXIe siècle” par Michel Pitrat, Claude Foury). Cette nomenclature est tombée en désuétude et a été remplacée par des groupes, définis par quelques caractères morphologiques, du plus “sauvage” au plus “cultivé” :
Les laitues tige
(Lactuca sativa var. angustana)
Appelées aussi laitues asperge ou celtuce. Elle ne forment jamais de pomme et sont cultivées pour leurs tiges renflées que l’on mange cuites, surtout en Asie.
Les laitues à couper
(Lactuca sativa var. crispa)
Elles se présentent comme un bouquet de feuilles ouvert. Elles comprennent :
le type “feuille de chêne” à feuilles plus courtes et à lobes ondulés ;
le type “cressonnette” à feuilles longues et profondément lobées ;
le type “frisée”, principalement représenté par les “Lolo”;
le type “oreilles”, à feuilles triangulaires, souvent issues de délections récentes (voir plus bas).
Les laitues romaines
(Lactuca sativa var. longifolia)
Ce sont des laitues à feuilles oblongues et craquantes avec une grosse nervure centrale et qui forment une pomme allongée. Elles doivent leur nom au goût des Papes romains de les manger crues. On y retrouve :
les romaines à feuilles allongées, dont la type de base est la ‘langue de bœuf’ (‘Deer tongue’ en anglais) ;
les romaines à pomme fermée, à la façon d’un “chicon” ; ce nom servait à désigner les romaines en général au XVIIème siècle, à une époque où les chicorée “witloof” (ou endives) n’existaient pas encore sous leur forme actuelle) ;
les romaines à pomme évasée (à la façon d’un Pak-Choï), comme par exemple la ‘Sucrine‘.
Les laitues pommées
(Lactuca sativa var. capitata)
Elles sont caractérisée par des feuilles larges et par la formation d’une boule de feuilles compactes, tout comme peut le faire le chou. Elles comprennent :
les laitues beurre, à feuilles tendres (à l’origine les laitues beurre avaient des feuilles fines, souvent claires, d’où ce nom) ;
les laitues grasses, à feuilles charnues épaisses, assez craquantes (ce qu’on appelle vulgairement “la laitue”).
Les laitues batavia
Elles ont des feuilles plus craquantes et des nervures parallèles. Elles sont issues d’une ancienne lignée d’Europe du Nord. Elles comprennent :
les batavia européennes à pomme non détachée de la jupe, originellement issue de sélection hollandaises ;
les batavia américaines (type iceberg) à pomme détachée de la jupe.
Les laitues dites d’hiver
Cette catégorie regroupe les variétés semées en fin d’été et qui passent la saisons froide sous forme de petite rosette cloquée. Elles peuvent prendre diverses formes présentées ci-dessus mais sont séparées par tradition d’usage.
La diversité des couleurs
Il est possible de superposer à cette classification selon les formes l’apparition des couleur. Au départ anecdotiques et certainement dues au hasard (croisement avec les espèces sauvages), cette “colorisation” a produit des variations locales, qui ont ensuite étaient préservées pour leur esthétisme ou les qualités de résistance qu’elle procurent. Les couleurs font aujourd’hui l’objet d’un travail de sélection à par entière par quelques amateurs, des laitues à la pointe de la mode en quelque sorte, qui tentent de dépasser les codes classiques privilégiés par la grande industrie semencière, plus concentrée sur la résistance au transport, la facilité de tri ou la course sans fin contre les nouveaux ravageurs.
On s’aperçoit avec surprise que la couleur principale de la laitue n’est plus le vert, mais, à l’image de la laitue sauvage, un gradient entre le bleu, le vert, le blond et le rouge.
Viennent ensuite les motifs d’application de ces couleurs. La plupart du temps, la coloration des feuilles s’effectue en bordure ou sur les zones en relief. Elle peut être rosée, rouge, violette ou brune, selon le type de pigments privilégiés. De plus, il existe un gène à expression variable, qui permet à une coloration brune de s’exprimer en tâches plus ou moins larges, depuis un aspect moucheté (comme dans la ‘Queue de truite’) jusqu’à une coloration marbrée où le vert devient minoritaire (Lignée en cours de sélection, une curiosité à venir).
Pour nous y retrouver parmi cette grande diversité des combinaisons, j’ai du établir un tableau synthétique croisant les formes et les couleurs des différentes souches que nous cultivons. Le tableau (reproduit ci-dessous, pour l’instant en cours de travail) a été complété de nouvelles variétés à rechercher afin d’équilibrer la sélection. Il semble enfin que certaines combinaisons de formes-couleurs n’existent pas encore, cela devient une piste sérieuse pour orienter de nouvelles sélections.
Nous avons été extrêmement séduis par la richesse des variétés populations inédites de laitues développées par Wild Garden Seeds, dans l’Oregon. Pour comprendre cet engouement, il est nécessaire de revenir sur les aspects particuliers qui font la qualité du remarquable travail de Franck Morton :
un travail sur la forme, en croisant des variétés de types très éloignés, puis en affinant les combinaisons nouvelles et intéressantes (ses premières sélection sur croisements spontanés dans les années 1980) ;
un travail sur la résistance aux maladies (au début des années 2000) des variétés qu’il collecte et conserve ;
un travail de croisement double ou triple de ces souches résistantes avec des variétés à fort potentiel esthétique ou gustatif, de manière à obtenir des types de laitue mariant attrait du feuillage, saveur et résistance.
Une sélection sur la résistance et le goût
Ainsi, plus de 40 variétés issues de tout horizons (variétés anciennes, sélection personnelles et même certaines variétés commerciales qui ont fait leur preuves et qui restent plébiscitées par les maraîchers bio malgré l’arrêt de leur exploitation par leur obtenteur d’origine) ont été semées sur la “parcelle de l’enfer” afin de tester leur résistances à diverses formes de maladies.
Six d’entre-elles se sont montrées particulièrement résistantes au mildiou et au sclerotinia. Six autres ont été remarquées pour leur saveur et leur texture ainsi qu’une certaine résistance. Des croisements ont été réalisés deux à deux parmi les premières, puis leur déscendance “doublement résistante” a été à nouveau croisée avec les secondes. Cette démarche, plutôt que d’aboutir à une unique laitue idéale, à permis de créer une multitude de formes colorées.
‘Merlot’, une forme de laitue rouge à feuilles crispées qui s’est montrée très résistante, est l’ancêtre le plus notable des ces nouvelles populations, désormais regroupées sous le nom de Merlox variations.
Des variétés population offertes à la collectivité
Franck Morton fait partie de ces jardiniers passionnées qui croient au travail collectif de sélection et de transmission des plantes cultivées, au delà des brevets et de la propriété intellectuelle. Non seulement il propose à chacun de multiplier ses créations et de les diffuser, à l’unique condition de citer leur origine, mais il propose également des “pool de gènes”, autrement des mélanges de variétés non fixées issues de ses propres essais. Ce faisant, il encourage tout un chacun à tenter l’aventure de la sélection.
A l’heure du coucher du soleil, j’observais de haut les hampes florales des laitues, qui dessinent des motifs géométriques complexes et magnifiques. En voici quelques uns :
Le terme « pollinisation ouverte » (open pollinisation en anglais) désigne la pollinisation réalisée par les seuls moyens naturels, hors intervention mécanique par l’homme (c’est-à-dire un rencontre forcée entre pollen et étamines).
Celle-ci peut être réalisée par les insectes, les oiseaux, le vent, ou d’autres mécanismes naturels. Elle peut advenir dans un contexte de chasmogamie (la pollinisation des fleurs complètement écloses, libérant le pollen dans environnement), mais également de cléistogamie (la pollinisation fermée à l’échelle de la fleur proprement dite, qui est l’un des nombreux types d’auto pollinisation).
La pollinisation ouverte contraste avec la pollinisation contrôlée, une procédure utilisée pour veiller à ce que toutes les graines d’une culture sont les descendantes de parents connus, et sont donc plus susceptibles d’avoir les caractéristiques souhaitées d’après les caractères connus des parents.
Usages, ou comment favoriser la diversité génétique
Les graines de plantes à pollinisation ouverte produisent de nouvelles générations issues, au moins, du patrimoine femelle de la plante. Cependant, parce que la source de pollen (parent mâle) est a priori inconnue, la pollinisation ouverte peut engendrer des plantes enfants dont les caractères varient largement, surtout si les plantes de même espèce présentes alentours sont très diversifiées génétiquement (par exemple lorsqu’on laisse fleurir ensemble des chou de variétés différentes).
Permettre la pollinisation ouverte, c’est laisser à la nature (les insectes, les champignons du sol, le vent, etc.) sa part incontournable dans l’évolution du vivant et que l’être humain ne peut pas tout contrôler. C’est offrir le champ libre aux surprises, aux accidents, et de ne pas laisser cette possibilité aux seules mains d’une classe particulière de la population (les chercheurs, les entreprises agro-alimentaires…).
C’est aussi permettre à chacun de se réapproprier un savoir faire ancestral, patrimoine de l’humanité, celui de choisir les plantes favorables aux établissements humains.
C’est enfin provoquer la chance en n’isolant pas les lignées les unes des autres, mais en les disposant de proche en proche par affinités, ou par contrastes, pour saisir l’opportunité d’une recombinaison de gènes favorables, de surprenantes descendances. Certes il restera par la suite à les stabiliser, cela peut prendre plusieurs générations… du point de vue de la plante bien sur !
Le terme variété a été propagé à la fin du XIXème siècle en même temps que le développement rapide des savoir-faire maraîchers. Dans une économie où le cheval ou la vache occupaient une place primordiale, le fumier abondant à permis aux maraîchers des ville et des villages de produire en quantité sur de très petites parcelles.
Une grande diversité de légumes est apparu au fil des régions, des climats et des goûts ou de l’inventivité de chacun. Le commerce des semences est devenu florissant (Villemorin, etc.) et est vite devenu réglementé.
Définition
Dans sa définition officielle (administrative, commerciale) actuelle, une variété est définie par trois critères inséparables :
– la Distinction : une variété est considérée comme telle lorsqu’elle comporte un caractère ou une combinaison de caractères qui la différencie des autres ;
– l’Homogénéité : une variété est considérée comme telle lorsque que l’ensemble des individus qui la composent sont identiques ;
– la Stabilité : une variété est considérée comme telle lorsque sa descendance conserve la même combinaisons de caractères.
Critique de la norme variétale (DHS)
On s’aperçoit vite que les trois critère DHS renvoient à une dimension normative du vivant, qui ne peut exister dans la réalité, et ce pour trois raisons :
– le critère d’homogénéité est un leurre, car le principe même du vivant est dans la diversité. En théorie, arriver à une homogénéité totale revient à reproduire des clones, ou ne produire que des jumeaux à l’infini. Dans la pratique, de génération en génération, cela revient à conduire une lignée vers la consanguinité la plus totale et à appauvrir le patrimoine génétique global de l’espèce. Au contraire, le principe de diversité offre la possibilité d’exprimer un gradient de caractères permettant une multitude de réponses possibles aux conditions de environnement.
– le critère de stabilité est également un leurre, car le principe même du vivant est l’évolutivité. En théorie, un objet stable est une objet mort. En pratique, un être vivant a besoin de pouvoir évoluer pour s’adapter à son environnement, lui-même en perpétuelle évolution. Un organisme ne pouvant évoluer est incapable de s’adapter aux nouvelles contraintes, aux nouveaux stress, parasites, virus, etc. Cette adaptation évolutive permanente semble se transmettre à la fois aux gènes mais aussi au contenu de la cellule : chaque nouvelle génération d’une lignée se différencie progressivement de ses parents, chaque rameau d’un arbre ou chaque rejet rejet d’un arbuste est sensiblement différent des rameaux qui l’on précédés.
– en conséquence, le critère de distinction ne peut porter que sur un petit nombre de critères (visuels, gustatifs, de précocité ou de résistances le plus souvent). Cela revient à isoler les génomes plutôt qu’à les mélanger, à appauvrir la diversité des individus existants à un instant T et à limiter la diversité des combinaisons génétiques exprimées dans le monde. Au contraire, diversité et évolutivité génèrent des populations dynamiques, où l’ensemble des caractères se combinent de manière graduée à chaque génération, et s’adaptent en permanences aux conditions du milieu.
Reconstruction de populations dynamiques
Nous nous apercevons que la sécurité et l’autonomie des paysans est menacée à l’échelle mondiale, car les moyens de communication et de transport sont plus rapides que le temps donné à une plante pour évoluer et s’adapter aux modification de environnement. La globalisation des échanges engendre actuellement une uniformisation des patrimoines génétiques et les critères de rentabilité une privatisation de ces mêmes patrimoines (il se passe la même chose pour l’élevage, toutes espèces confondues).
Plutôt que de diviser les plantes cultivées en variétés distinctes, ne serait il pas plus favorable de parler de la variété graduée des caractères d’une population ? De tirer parti de la fluctuation et de la l’adaptabilité ? De recréer une esthétique de la diversité ?
Un grand merci à tous les organisateurs des foires aux plantes de la saison. Ce premier contact du public de la vallée du lot est très encourageant !
Il apparaît qu’une partie grandissante de la population est en recherche de légumes originaux (à tous les sens du terme), de plants cultivés sainement, de semences ouvertes et reproductibles. Merci donc à vous qui avez su faire confiance en cette première production de plants, certes moins volumineux mais tout aussi résistants.
J’en profite également pour remercier l’équipe de la fête des plantes de Calmont de Plancatge, dont l’accueil et l’organisation ont été excellents, où j’ai rencontré une grande partie des collègues et amis (voir liens), où les exposants inscrits à Nature & Progrès sont de plus en plus nombreux, et un grand merci à Christine pour sa photo.